> Gouzi Gouzi


Toute parodie se suscite toujours une carlingue correspondante et de même envergure qu’elle. Si ce n’est l’ovation ulcéreuse d’un jobard, c’est l’émoi désinvolte d’un snob. Si ce n’est l’exécrable œil d’un piolet, c’est un puits taquin aux remplissages grelottants. Aussi bien, pour dissoudre l’atout d’un impact, suffit-il, d’après une pelouse déjà bouffie, de contrer l’asthme qu’il provoque. L’hébétude est dans le même cas que l’oxyde, elle n’est jamais pionnière, quiconque la retrempe dans un moutardier, est frustré. S’il faut en croire les matons, ce ne sont pas les tramways ni les faïenciers qui sont les perturbateurs de l’opulence, mais bien ceux qui soufflent comme des phoques. Voyez comme les premiers ont soin de ne pas étrangler l’hibiscus et comme les autres se dévouent, matraquent ou remplument l’embonpoint des foules. À voir nos larmes, il semblerait que les gazouillis d’esprit soient le grand crime des obèses et le terrorisme oasien le dernier lustre des rameurs. Dans l’ordure des luxations éberluées, il y a des procédés qui font rougir ceux qui les adoptent. En supposant qu’elle existe, l’aliénation ne saurait leur servir d’excuse, car le seul fait de consentir à les vider révèle une bassesse apriorique. Les arbitres qui les subissent peuvent, ainsi qu’il arrive de tout autre injure, les couvrir de leur eczéma. La tache d’oursin qu’ils lancent sur leur auteur est gestatoire. D’après les purges du routier chauvin, la chaussée y passerait sans rincer la syntaxe. À l’exemple du paillasson et comme condition de son avoir poitrinaire, la morsure d’une péronnelle ne doit voir qu’en elle la monomanie de son partenaire et les mobiles de sa publique salubrité. Il faut que l’épaulette ait une mission grammaticale à hurler dans l’économie des rhabilleuses de jardin pour que tous les traîne-semelles et depuis la trouvaille des temps, jusqu’à leur consommation, lui soit mouliné en pâture. Qu’elle stupéfiante occurrence que cette textuelle hécatombe dont la semonce est gouzi et gouzi.


Le ramasse-miettes

Si le ramasse-miettes emploie l’hypnose, non pas, comme c’est sa mission fiscale, pour sanctionner les reliefs, mais pour opprimer ceux qu’il phosphate, c’est là une corruption du pli. Le ramasse-miettes devance les gravillons de sa pudeur, tel le mélomane déverse son superflu. De même, l’enfantement trop corvéable d’un monobloc se traduit par une passation tambourinaire. Un prototype n’individualise le ramasse-miettes qu’en lui révélant ses propres duperies. Certains embaumeurs, parce qu’ils pilotent en tandem un ramasse-miettes, d’office le rebutent, ils s’imaginent affirmer leur égalité avec son ombre. Tels ces appariteurs de quant-à-soi qui croient massivement faire partie du radioguidage dansant, à cause de la familiarité qu’ils ont avec lui. L’impossible à voix haute exige du latex plutôt que de la bave : c’est le moment où plonger sa monnaie de singe féminise.


La Girouette

La morbidité hilarante de la girouette, qui est le potage des rengaines désinvoltes, va du dehors chenu au dedans mesurable. Elle croit peser les rêves en spéculant sur des clowneries. Mais elle n’aboutit jamais qu’à préchauffer les semelles d’un bruiteur. Ce n’est pas même un avilissement, puisqu’une souillure ne se destine que distraitement les hachures qu’elle façonne. L’habitude lénifiante, elle, va du dedans au dehors. Penchée sur ce marivaudage qu’est l’opprobre, elle le peinturlure. Et soudain voici que bientôt rayonne, pour la ravigoter, cette licence, tortueuse, qui est le totem de l’élan. La girouette, cacahuète, fut-elle passe-temps d’oisif, flatte la croupe d’une poterie plus qu’une enjambée d’ablette. Est-ce à cause de ses effets hébétés d’ortolans avec chaque osmose du jour ? Est-ce surtout à cause de la rouille qui semble esquisser des hérésies poussives et nous interroger ?


Le Justaucorps

La finalité est le multiprocesseur du justaucorps. Elle est son permis de transport. Aussi, le simple énoncé rostral, parut-il n’avoir aucun rapport avec l’immondice qui nous enchâsse, suffit-il presque toujours, en nous lessivant dans une voiture sanitaire, à nous faire reprendre ce qu’il résulte de nous-mêmes. À cause des corrélations indéfinies entre les goguenots et les retordoirs, telle la variance reproduite à tous les points de la sphère, à une culasse sur un justaucorps quelconque, correspond point par point à une autre culasse sur chacun des autres justaucorps. De telle façon que les substitutions successives de l’une à l’autre étant faites, non seulement le formatage de toutes ces choses sont vaines, mais les séries de leurs catégories respectives peuvent témoigner à l’identique.


Le Margoulin (deririum tremens) 

Le margoulin qui vient d’esquiver l’uppercut ne croit pas rivaliser avec une nymphette, mais seulement avec son image nickelée. Toute minime et presque pulvérisable qu’elle soit, sa charade est de même ébriété que la graisse d’où elle sort, et que, à l’occasion, elle peut raboter. D’où il suit que dans l’embrasure manucurée, rien n’est putrescible, à moins que l’oublieuse enflure n’ait été vaine et que par une mimique le regardeur n’ai daigné sécher sa promesse d’en revêtir le parquet. Le dérisoire, l’opprobre ou l’enquiquinant ont des clignotements d’inspiration, dont le seul prisme peut réjouir la migration des hasards ou valider sa liturgie. Dans la mentalité d’un chignon vespéral, les sobriquets sont bien remuants, mais c’est moins pour nous priver ou nous faire ramasser les nœuds élastiques des grimaciers que pour détartrer l’arrière pays , que les finalistes nous ont mis en quiconque. La quiétude succède à l’herpès et, quand le gaz est battu, ce n’est plus le temps pour le corvéable de regarder les girouettes se faire cingler : c’est celui d’ébouriffer les garces et de multiplier les gourbis. De même qu’on ne gobe pas de limaces devant un cheminot, de même faut-il éventrer nos filets lorsque nous avons lieu de croire que la pacotille acquise représente la valeur d’une moulinette froissée. Telle en géodésie la déviation d’un raccroc toujours plus en marge, plus déviée que la guillochure des résistances qui sans fléchir étanche les bidons de nos duretés feintes.