Inspiré par les palimpsestes (du grec : palímpsêstos, « gratté de nouveau ») des copistes du Moyen Âge qui effaçaient à la pierre ponce les textes sacrés afin d’y écrire de nouveau, car le parchemin coûtait cher ; je fus intrigué par les traces mal désencrées qui restaient encore visibles et créaient de belles superpositions. J'ai réinterprété ce procédé de couches successives de manière moderne, par l’apport de films pour chaque couleur, en scannant diverses aquarelles, textes, encres, croquis, photos, pour les retravailler de manière numérique, obtenir une transparence, tout en conservant les traces anciennes et y trouver un style dans les strates de la mémoire.